Et la mer… d’Oléron

J’ai eu la chance de pouvoir passer quelques temps sur une petite îles dans l’Atlantique. Il y règne une ambiance bien propre aux gens habitués à être coupés du rivage, et par la même occasion, du monde.

Loin des escaliers de métro, des cafés brulants avalés en toute hâte, des journaux survolés et abandonnés sur un banc public, des gueules rasées de trop près qui sont là sans vouloir être là.

A Oléron, le quotidien se fait également, mais avec un autre rythme, et un autre esprit, aussi. Les gens qui vont au travail abordent la perspective du labeur à venir avec résolution, mais l’aigreur ne se dessine pas sur leur visage. Le temps semble s’inspirer des vagues environnantes, tranquil et répétitif et certain. La frontière entre ce qui fut et ce qui est à venir est floue, les plages pittoresques et les anciens forts côtoyant les plongeurs sur-équipés, les touristes allemands rouge écrevisses et les paysagistes modernes avec leurs appareils photo high tech et le tout le bordel qui va avec.

En tout cas, j’ai apprécié pouvoir retourner en enfance ne serait-ce qu’un instant, me remémorer la sensation du sable mouillé sous mes pieds nus, le chant des vagues, le vent coquin qui persiste à me barrer la vue avec mes cheveux… Et cette sensation de satisfaction à la fin de la journée, être heureux de n’avoir rien foutu de la journée, pouvoir fermer les yeux sans douter de ce que nous réservera le lendemain, et de respirer, enfin, pleinement.

Une réflexion sur “Et la mer… d’Oléron

  1. … »être heureux de n’avoir rien foutu de la journée »…, c’est c…, mais outre tes photos, c’est ce point que je relève de ta note d’aujourd’hui… »être heureux de n’avoir rien foutu de la journée », on ne sait plus l’être aujourd’hui…content de voir que quelqu’un d’autre que moi accepte de « glander » de temps en temps…et d’en être heureux !!!

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